Fièvre fatale

Auteur : Karen Marie Moning

Origine : États-Unis

Résumé :

La fin du dernier tome, Fièvre Faë, avait laissé Mac dans une mauvaise position, entre les mains des Princes Unseelie. On la retrouve changée, disparue cette Mac rose bonbon que l’on avait appris à connaître. Ne reste plus qu’une Mac remplie de rouge et de noir, remplie de vengeance. Barrons, étant venu à son secours, fera tout son possible pour la ramener à la réalité, dans laquelle règne maintenant le chaos.

Malgré que Mac ne fasse plus confiance à personne, elle décidera de s’associer avec Dani, la plus jeune des sidhe-seers qui vivent à l’Abbaye pour faire bouger un peu les choses auprès du chef de l’Abbaye, Rowena.

De son côté, Barrons cultive toujours ses secrets bien que Mac parvienne quelques fois de petites incursions dans son esprit. Bien qu’elle réalise que ses intentions ne sont pas toujours louables, elle continuera tout de même de faire équipe avec lui dans le but de retrouver le Livre Noir.

Critique :

J’ai définitivement senti lors de ma lecture que l’auteure montait la pression d’un cran. Je suis totalement entrée dans l’histoire en suivant assidument l’évolution de Mac dans son retour à la réalité. J’ai aussi bien aimé les petites incursions de Dani dans l’histoire qui m’ont permis d’avoir une vision différente à cette lutte contre les forces obscures.

Cependant, j’ai trouvé un peu frustrant qu’après les rapprochements qu’il y avait eu entre Barrons et Mac dans le tome précédent et suite à l’érotisme du début du livre il n’y ait plus grand chose entre les deux autre que quelques provocations de la part de Barrons. Suite à cette expérience, j’ai l’impression que l’on retrouve plus souvent qu’autrement Mac seule avec elle-même, à découvrir de nouveaux aspects ayant trait à ses origines, à tenter d’approcher le Livre Noir.

Alors que le roman se termine encore une fois avec un élément bouleversant nous laissant sur notre appétit, j’ai particulièrement apprécié de poursuivre un peu ma lecture avec le glossaire du journal de Mac et les petites recettes d’Unseelie que l’auteur a pris la peine de créer pour se faire quelque peu pardonner d’avoir été si perverse et sadique envers son personnage.